Martin, en année internationale au Vietnam

Martin

Master 1 Marketing, année internationale au Vietnam

Promotion 2023-2024

Le dispositif année internationale me permettait de concilier 1 semestre de cours dans une université partenaire, puis 1 semestre d’expérience professionnelle où je voulais, partout dans le monde.

Quel dispositif avez-vous choisi pour partir à l’étranger ?

Le dispositif « année internationale » qui me permettait de concilier 1 semestre de cours dans une université partenaire puis 1 semestre d’expérience professionnelle où je voulais, partout dans le monde.

Dans quel pays et pourquoi l’avoir choisi ?

J’ai choisi le Vietnam, un pays d’Asie en plein développement et doté d’une riche histoire ainsi que d’une très belle culture. C’était l’occasion pour moi d’explorer l’Asie que je ne connaissais pas du tout, et de m’aventurer hors de ma zone de confort.

Préparatifs et appréhensions ?

Bien anticiper les quelques vaccins à faire avant de partir comme la fièvre typhoïde et l’hépatite A.

Comment s’est passée la recherche de logement ?

On a eu pas mal de chance avec le logement puisqu’une étudiante de notre groupe avait de la famille sur place. Une aubaine pour faire les visites à distance ! Sinon je conseille de prendre contact en ligne avec les agents immobiliers qui se situent dans le quartier des expatriés.

Quelle a été votre première impression sur la ville, le pays ?

Une première impression de chaleur étouffante dans une ville très bruyante qu’est Hanoï, mais surtout remplie de scooters ! La ville est surpeuplée et les 2 roues sont absolument partout, c’est très impressionnant !

L’accueil dans l’université partenaire / la rentrée ?

La rentrée n’a pas été si simple puisque nous n’avions pas eu beaucoup d’infos en amont. Après avoir rencontré nos interlocuteurs en face, il était plus simple par la suite de communiquer et il ne faut pas avoir peur de les relancer pour obtenir une réponse.

L’organisation des cours : quelles différences ? des surprises ? Les contacts avec les enseignants et le personnel administratif

Nous pouvions choisir nos cours et aménager notre emploi du temps comme nous le voulions, c’était un gros avantage puisque nous condensions nos cours sur 2 ou 3 jours dans la semaine pour profiter d’un long week-end pour explorer le pays. Les cours étaient tous en anglais mais comportaient beaucoup d’éléments déjà étudiés auparavant dans ma scolarité (DUT TC, L3 IB et M1 Marketing), ce qui était un peu dommage. Le contact avec les enseignants et le personnel était assez facile, ils étaient très à l’écoute avec nous, étudiants internationaux, pour que notre mobilité se passe le mieux possible.

La vie étudiante, la vie sociale en dehors des cours ?

Pour ce qui était de la vie étudiante et de la vie sociale en dehors des cours, nous n’avons pas partagé énormément de moments avec les autres élèves puisqu’ils étaient assez timides et restaient entre eux. Cependant, nous avons rencontré plein d’autres jeunes vietnamiens et étrangers en sortant dans le centre-ville.

Les contacts avec la population locale, en dehors des étudiants ?

Le contact avec la population locale n’était pas simple à première vue, mais une fois les premiers mots échangés, nous avons partagé des moments inoubliables avec eux. Les vietnamiens paraissent durs de parole au premier abord, il faut simplement connaître leurs habitudes pour mieux les comprendre. Chaque population a sa façon de parler et d’échanger, c’est ce qu’on apprend en voyageant.

Ce qui a pu vous choquer, ou vous étonner, positivement ou négativement ?

Ce qui a pu me choquer négativement c’est la difficulté qu’ont les vietnamiens à parler anglais. C’est un pays très touristique et pour autant, ils ne parlent pas du tout bien anglais. Les professeurs eux sont très bons puisqu’ils ont souvent enseigné à l’étranger, mais certains élèves ne comprennent pas grand-chose aux cours dispensés en anglais. Pour la vie de tous les jours il faut savoir jongler avec le traducteur et quelques mots de vietnamien pour bien se faire comprendre au restaurant ou dans les petits commerces. Par contre, ce qui m’a choqué positivement c’est que tout semble possible et qu’il n’y a jamais vraiment de problème. Les vietnamiens vont toujours essayer de trouver une solution et vous aideront avec plaisir. Par exemple, si vous avez réservé un bus de nuit pour une destination et que vous n’y comprenez rien aux horaires ou lieu de passage, vous donnez votre téléphone à n’importe qui dans la rue et vous composez le numéro de téléphone inscrit sur votre réservation. Résultat : le passant va échanger avec le chauffeur sans que vous ne compreniez un mot de la discussion et votre bus viendra vous chercher en 5 minutes là où vous êtes posté. Tout est possible et tout le monde fera en sorte de vous aider quand vous en avez besoin. Il faut réussir à se détacher du système français où tout est normé, avec un code et des règles strictes de conduite et d’organisation. Là-bas, tout semble désorganisé, et pourtant, ils s’y retrouvent à chaque fois et gèrent parfaitement leur organisation, c’est très impressionnant.

Le coût financier de la vie sur place ?

Le coût de la vie sur place est vraiment faible comparé à la France, c’est un grand avantage pour les expatriés. On se nourrissait dans les petites « cantoches » dans la rue avec de la nourriture très locale pour moins de 3€ par repas. Le logement nous coûtait 200€ par personne puisque nous avions une grande colocation et nos déplacements étaient en grab, le Uber asiatique, ou en scooter pour seulement 1€ par trajet environ. Toutes les économies que nous faisions nous permettaient de financer nos voyages dans le pays où dans les pays voisins, et ça c’était top !

Vos temps libres : qu’avez-vous fait ? Quels voyages, activités ?

Nos temps libres étaient consacrés majoritairement à la découverte du pays, au sport et surtout aux voyages. Quand nous restions sur Hanoï, nous en profitions pour visiter les quartiers moins touristiques ou pour faire du sport comme des tournois de basket, courir ou encore jouer dans les salles de billard puisque c’est un sport national. Et quand nous avions plus de temps, nous partions plusieurs jours visiter des régions du Vietnam comme un trek dans les rizières de Sapa, la baie d’Ha Long, Tam Coc ou encore la Ha Giang Loop en moto. Nous avons également visité de nombreux pays comme le Laos, le Cambodge ou la Thaïlande, mais aussi la Corée du Sud, le Japon, les Philippines et l’Indonésie… Ce sont toutes des destinations abordables quand on a le Vietnam comme point de chute et c’est le grand avantage de l’Asie. Nous en avons profité pour rendre visite à nos copains igeriens répartis dans les universités voisine (Cambodge, Corée du Sud).

Quels progrès dans la langue du pays ? Et en anglais ?

Des progrès en anglais grâce aux cours mais surtout grâce aux moments d’échanges et de rencontres que l’on a pu faire avec les différentes populations, les autres voyageurs, les guides… Nous avons fait quelques progrès en vietnamien, mais ce n’est pas grand-chose, seulement les mots de bases pour se saluer ou se nourrir par exemple. C’est loin d’être une langue facile.

Quels conseils donner aux étudiants choisissant cette destination ?

N’hésitez pas une seule seconde et foncez ! L’Asie regorge de surprises et de trésors à découvrir. Au Vietnam, la barrière de la langue peut faire peur mais vous trouverez toujours un moyen de communiquer avec les autres, peu importe la manière. Il ne faut pas hésiter à sortir de sa zone de confort et à changer ses habitudes pour découvrir de nouvelles cultures et des populations très touchantes. Si vous voulez en savoir un peu plus, jetez un coup d’œil à mon Polarsteps (Martin Posson) ou à notre compte Instagram de voyage @thebreizhtrotters. Contactez-nous pour quelques tips et bonnes adresses comme pour bien manger par exemple, on se fera un plaisir de vous répondre 🙂

Merci Martin !