Nicolas, coordinateur des relations internationales, mairie de Yokosuka, Japon

Nicolas

Master MAE parcours Management des Entreprises Japonaises

Promotion P29 du Centre Franco-Japonais de Management, IGR-IAE Rennes

Tout en continuant de progresser en japonais – grâce aux cours très qualitatifs de l’excellente professeure Mme Kawaï -, le M2 MAE MEJ m’a permis d’apprendre beaucoup de choses dans les domaines du management et du marketing international.

Quel était votre parcours avant de venir étudier à l’IGR-IAE Rennes ?

J’ai un parcours académique assez atypique. Dans l’ordre chronologique:
– BTS Commerce International (lycée Jean-Pierre Vernant, Sèvres, Hauts-de-Seine)
[Deux années d’étude d’architecture (École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette), arrêt en cours de cursus]
– Licence LLCER japonais (INALCO, Paris), avec la L3 en échange à l’université Meiji à Tokyo
– Diplôme CILO (Commerce International et Langue Orientale), spécialité japonais (INALCO, Paris)

– M1 Management et Commerce International, spécialité japonais (INALCO, Paris)


Quels sont les points forts du M2 MAE parcours MEJ ?

Selon moi, la principale qualité du M2 MAE parcours MEJ est sa double spécialité: langue japonaise d’un côté, et management de l’autre. Personnellement, je n’avais pas beaucoup de notions de management au moment d’intégrer la formation, mais un niveau satisfaisant en japonais. Tout en continuant de progresser en japonais – grâce aux cours très qualitatifs de l’excellente professeure Mme Kawaï -, le M2 MAE MEJ m’a permis d’apprendre beaucoup de choses dans les domaines du management et du marketing international.


Comment votre formation à l’IGR vous a-t-elle aidé dans votre carrière ?

Le M2 MAE parcours MEJ de l’IGR m’a aidé à atteindre mon objectif professionnel, à savoir trouver un travail au Japon dans le domaine des relations internationales. C’est notamment grâce aux cours de japonais quasi-quotidiens et sur-mesure (axés sur les objectifs et centres d’intérêt des étudiants) que j’ai pu obtenir le JLPT N1, plus haut niveau de certification en langue japonais. En outre, le semestre d’échange dans une université japonaise (L’Université de Waseda dans mon cas) a indéniablement facilité mon insertion professionnelle au Japon.


As-tu l’opportunité d’appliquer en entreprise ce que tu as pu voir en cours ?

Ne travaillant pas dans une entreprise, mais dans un collectivité locale (service des relations internationales d’une mairie), je n’applique pas ou peu au quotidien les notions de management (comptabilité, etc.) apprises à l’IGR. Cependant, parmi mes nombreuses missions, je travaille à la promotion de la ville et de la région sur les réseaux sociaux, auprès des publics japonais et étranger. À ce titre, je mobilise fréquemment mes connaissances et compétences en marketing international et en interculturalité.


Que conseilleriez-vous à un étudiant qui a le même projet que vous de venir étudier et travailler au Japon?

Pour dire les choses assez simplement, il y a deux prérequis pour trouver un emploi (sérieux) au Japon: avoir une compétence/qualification rare dans un domaine pointu (type ingénierie ou finance ou autre) et/ou avoir un excellent niveau de japonais (et d’anglais, cela va de soi). Bien entendu, l’idéal est de correspondre à ces deux profils, auquel cas la recherche d’un emploi au Japon ne devrait poser aucun problème, le pays ayant un déficit du nombre de candidats par rapport au nombre de postes à pourvoir. Cependant, à l’inverse, il semble très compliqué de trouver un travail sans au moins l’une de ces deux compétences. Je conseillerais donc à quelqu’un qui n’a pas de compétence « rare » de tout miser sur la langue japonaise.


Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton poste actuel ? Quelles sont tes missions ?

Mon poste actuel, coordinateur des relations internationales à la mairie de Yokosuka (département de Kanagawa), me satisfait par la très grande diversité de ses missions:
– traduction de documents très variés (documents d’information destinés aux résidents étrangers, affiches/flyers d’évènements artistiques et culturels, menus de restaurants, etc.) en français/japonais/anglais.
– interprétariat à l’occasion de diverses occasions (par exemple lors de la visite des représentants des villes jumelles, de l’ambassadeur, des habitants, etc.) en français/japonais/anglais
– promotion de la ville/région sur les réseaux sociaux (Instagram principalement)
– présentation de la France et de la culture française à différents publics (habitants de la ville, enfants, etc.) et lors de divers évènements
– assistance du professeur de français dans un des lycées de la ville

etc.


Comment est articulé ton emploi du temps avec la crise sanitaire, télétravail au Japon ?

La particularité de la collectivité locale dans laquelle je travaille est qu’elle abrite l’une des bases américaines les plus importantes du Japon. Je travaille essentiellement dans le service des relations internationales de la mairie, mais ce dernier étant jumelé avec celui des politiques liées à la base militaire (américaine), l’environnement de travail est très sécurisé (code à l’entrée, serveurs et logiciels informatiques très contrôlés, etc.). Je n’ai donc aucune possibilité de télétravailler, mais cela ne me déplait pas. Au contraire!

 


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